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Vue d’ensemble
des soutiens ProKilowatt

ProKilowatt soutient les mesures d’efficience qui réduisent la consommation d’électricité. La contribution d’encouragement, qui peut représenter jusqu’à 30 % des coûts d’investissement, doit inciter à renouveler les installations existantes et à investir dans des technologies à haut rendement.

Les coûts d’investissement pour votre mesure d’efficience s’élèvent à plus de 70 000 francs ?

Soumettez un projet sous webtool.prokw.ch et obtenez une contribution d’encouragement qui peut aller de 20 000 à 2 millions de francs.

Les coûts d’investissement de votre mesure d’efficacité s’élèvent à plus de 6,6 millions de francs ?

Soumettez un grand projet sous webtool.prokw.ch et recevez une contribution d’encouragement pouvant aller de 2 à 6 millions de francs. La date limite de dépôt des demandes est le 14 avril 2023.

Les coûts d’investissement de votre mesure d’efficacité s’élèvent à moins de 300 000 francs ?

Déposez une demande auprès d’un programme.
La date limite de dépôt des demandes est le 2 mai 2023.

Les coûts d’investissement de votre mesure d’efficacité se situent entre 70 000 et 300 000 francs ?

En fonction des avantages offerts, vous pouvez décider de soumettre un projet ou de vous inscrire à un programme.
Informations complémentaires

Aux entreprises qui ont élaboré une convention d’objectifs avec l’AEnEC, nous recommandons, pour les petits investissements en matière d’économie d’électricité : renseignez-vous auprès de votre conseiller AEnEC sur le programme d’encouragement EFFICIENCE+.

Plus d’infos

Le site magnifique de Caux Palace, au-dessus de Montreux,  accueillait ce jeudi 10 novembre le 21e Forum romand de l’AEnEC, sous l’intitulé « Décarbonation : vision et pratique ». Un moment d’échanges fructueux autour de la durabilité, dans un lieu qui en a l’habitude !

Ils étaient plus de 130 représentants et représentes d’entreprises, d’administrations et du monde politique, gestionnaires et techniciens réunis dans un lieu magnifique, atypique, un somptueux balcon sur le Léman et les Alpes. Repris en 1946 par une fondation, avec une centaine de personnalités et de familles, le palace de Caux accueille depuis lors chaque été des rencontres – désormais sous l’intitulé « Caux Forum » –  dédiées à la paix, à l’économie éthique et à une vision durable.

Le lieu parfait donc pour échanger avec hauteur et ouverture sur la politique climatique, sur ses objectifs et sur les voies pour les concrétiser – et aussi pour se convaincre qu’emprunter ces voies représente une bonne part de la réponse aux menaces de pénurie d’énergie qui ont fait l’actualité récente.

Aux mots de bienvenue volontaristes de Martin Kernen, responsable romand de l’AEnEC, et  de Hans-Ulrich Bigler, conseiller national et vice-président de l’AEnEC, le conseiller national Roger Nordmann a répondu avec fougue en détaillant sa vision d’un avenir décarboné, construit sur les énergies renouvelables – dont le gaz de synthèse, avec une place éminente -, dans un vaste jeu de complémentarité.

Puis Emma Chollet Ramampiandra a évoqué une autre complémentarité, de son point de vue double d’activiste du climat et de doctorante en modélisation écologique : nous sommes tous acteurs et appelés à être actifs dans la crise climatique, et une part de nos actions individuelles devra aller à soutenir ceux d’entre nous qui seront les plus impactés par cette crise, notamment au niveau professionnel – la « résilience solidaire », ainsi qu’elle nomme cet engagement collectif.

Laurent Scacchi, directeur romand d’aee suisse a ensuite passé en revue quelques solutions techniques récentes que les entreprises pourront mettre en œuvre dans les prochaines années pour se décarboner et se libérer davantage des coûts de l’énergie : photovoltaïque vertical, panneaux solaires haute température, pyrolyse, éolienne individuelle… En parfaite continuité, les traditionnels ateliers sont venus ajouter d’autres solutions pour alléger la facture énergétique des entreprises, entre mesures rapides et stratégies plus élaborées, récupération de chaleur en tête. Maryline Dafflon, coordinatrice au sein du programme Swiss Triple Impact, et Vincent Gillet, CEO de Kugler Bimetal SA (Le Lignon, GE), ont pour leur part apporté un éclairage pour s’orienter dans l’offre actuelle de démarches de responsabilité sociale et environnementale et  de labels y relatifs. Caux Palace enfin a offert à ses visiteurs d’un jour l’occasion de découvrir ses mesures de décarbonation, en particulier pour le chauffage. Le vaste bâtiment représente une surface totale de 29 500 m2 dont 21 000 sont chauffés… majoritairement au bois. Là où il fallait 300 000 l de mazout par an, il n’en faut plus qu’en appoint. Le palace peut se targuer aujourd’hui d’être climatiquement neutre.

Un encouragement supplémentaire à repenser ses énergies a été un atelier lors duquel la volatilité des prix actuels a été expliquée par Chantal Cavazzana, spécialiste en surveillance des marchés auprès de la Commission fédérale de l’électricité : la complexité des interrelations entre de multiples facteurs ne pouvait laisser indifférent ! Urs Näf, Chef de la Division Industrie de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE), a ajouté ses recommandations pour se préparer à une éventuelle pénurie issue de cette complexité.

La journée s’est achevée sur un clin d’œil… de lynx. Le cinéaste animalier Laurent Geslin est venu raconter à la fois son itinéraire et le tournage de sept années du documentaire qu’il a consacré à ce beau félin. Celui-ci a réinvesti nos contrées depuis 50 ans, grâce à la ténacité de quelques passionnés à qui on promettait l’échec. La transition vers une nature avec ses prédateurs de jadis avance, cependant ! A nous toutes et tous aujourd’hui de concrétiser avec la même ténacité cette autre transition, la décarbonation, absolument nécessaire à l’environnement global. Ce 21e forum romand de l’AEnEC aura motivé ses participants avec quelques idées et outils supplémentaires.

Paroles saisies au vol

  • « On a investi pour l’électricité 4 % de notre PIB au temps des barrages, puis 2 % pour nos centrales nucléaires, nous en sommes aujourd’hui à 1 % alors qu’une transition vers de nouvelles sources est nécessaire. »
    Roger Nordmann, Conseiller national, membre de la CEATE
  • « J’espère que ce n’est pas un signe pour cet hiver. »
    Chantal Cavazzana, Commission fédérale de l’électricité, dit en souriant alors qu’un soubresaut électrique venait d’interrompre sa présentation !
  • « Il nous faut vivre activement la crise climatique plutôt que la subir en tentant juste d’y survivre. »
    Emma Chollet Ramampiandra, doctorante à l’eawag et activiste du climat
  • « Nous devons emmener nos enfants dans les forêts si nous voulons les éveiller à la nature et à l’urgence de la protéger. »
    Laurent Geslin, photographe et cinéaste animalier
  • « C’est mon dernier forum en tant qu’actif, je vais passer le relais à un jeune collaborateur en espérant qu’il poursuivra mon ouvrage. »
    Fernand Moullet, responsable énergie/infrastructures, Breitling Chronométrie SA, La Chaux-de-Fonds, où il a réduit la consommation énergétique de 50 % par de judicieuses mesures !

Bon a savoir

… la température moyenne en Suisse a augmenté de 2 degrés depuis le début des mesures en 1871.

… les émissions de CO2 par habitant en Suisse ont baissé de 40 % au cours des 30 dernières années – c’est donc possible.

… le 21e forum romand était neutre énergétiquement et climatiquement – mais était-il besoin de le préciser ?

… Caux Palace explique à ses hôtes combien les gestes simples du quotidien concernant l’éclairage, l’usage de l’eau, le recyclage des déchets … ont un impact énorme. « La meilleure économie d’énergie est celle que tout un chacun peut répéter chaque jour. »

… deux kilomètres de tuyauterie traversent les plus de 200 chambres de Caux Palace, interrompus par des vannes de radiateur. Christoph Keller, l’ancien responsable énergie, a réglé ces vannes individuellement pour un parfait débit selon la situation de la pièce, le nombre et la position des fenêtres. « Une température égale est ainsi assurée dans chaque chambres en évitant l’alignement de toute l’installation de chauffage sur la chambre la plus fraîche – ce qui mènerait à surchauffer les autres ».

… à ce jour, l’AEnEC a établi avec des entreprises 24 feuilles de route pour la décarbonation.

… les modérateurs et modératrices de l’AEnEC réalisent chaque semaine une trentaine de consultations en rapport avec la pénurie d’énergie.

Informations

Au bureau aussi, il est possible d’obtenir des résultats avec des moyens simples, si nous tirons tous à la même corde. Vous aussi, faites un geste, car chaque kilowattheure compte. Vous trouverez d’autres recommandations utiles sur le site stop-gaspillage.ch.

  1. Éteindre la machine à café :
    les appareils laissés en veille consomment beaucoup d’électricité. Éteignez-les après utilisation.
  2. Éteindre votre ordinateur :
    en fin de journée, éteignez votre ordinateur plutôt que de le mettre en veille.
  3. Réduire la luminosité de votre écran :
    en diminuant la luminosité de votre écran et de l’éclairage ambiant, vous économisez de l’énergie.
  4. Dégager les radiateurs :
    l’air chaud doit pouvoir circuler librement. Veillez à ne rien placer devant les radiateurs.
  5. Toujours éteindre les lumières :
    éteignez systématiquement les lumières dans les pièces inoccupées.

Nous nous tenons à votre disposition pour discuter des options spécifiques à votre entreprise. Prenez contact avec votre conseiller ou conseillère ou écrivez à [email protected].

Informations

Faisons face ensemble à des temps difficiles.

Sans avoir attendu le risque de pénurie, nos entreprises participantes optimisent leur consommation d’énergie depuis 2001. Leurs actions sont innombrables : elles ont abaissé la température de leurs processus, installé des récupérations de chaleur, investi dans des chauffages alimentés par des énergies renouvelables, modernisé leurs installations de froid, rénové leur éclairage, posé des installations photovoltaïques et se
sont raccordées à des réseaux de chaleur à distance. Elles ont mis en œuvre une foule d’autres projets avec un engagement personnel, financier et temporel important.

À l’instar de thyssenkrupp Presta SA, certaines vont plus loin encore : dans le cadre de notre projet pilote pour l’utilisation efficace des ressources, elles analysent leur usage des matériaux pour améliorer leur performance environnementale.

Toutefois, des moyens plus simples, qui demandent des investissements faibles, voire nuls, permettent eux aussi d’atteindre des résultats importants. Face au risque de pénurie, nous vous présentons donc des mesures d’optimisation peu coûteuses, que vous pouvez mettre en œuvre dans votre entreprise rapidement. Le moment est venu d’analyser les réglages de chauffage et de ventilation, d’arrêter complètement certains équipements hors des heures de production ou encore de remettre en question certaines habitudes. Ensemble, tirons à la même corde pour éviter des contingentements, voire des coupures d’électricité.

Nous espérons que les articles variés de l’édition de cette année vous donneront la motivation et la détermination pour l’optimisation de votre consommation d’énergie. Nous sommes à vos côtés pour vous guider et vous accompagner sur des eaux incertaines, pour vous aider à naviguer et nous souhaitons à tous nos lecteurs et lectrices le calme et l’endurance nécessaires pour faire face aux défis qui nous attendent.

Rudolf Minsch
Président

Erich A. Kalbermatter
Co-directeur

Thomas Weisskopf
Co-directeur

Informations

La Suisse s’occupe de la sécurité de son approvisionnement énergétique.

PÉNURIE D’ÉLECTRICITÉ

La guerre en Ukraine a bousculé l’échiquier, plongeant toute l’Europe dans une crise énergétique. Conséquence : une pénurie d’électricité est désormais un risque aussi réel que sérieux.

Aurons-nous assez d’électricité l’hiver prochain ? Certains facteurs qui ne relèvent pas de notre seule influence peuvent mener à une pénurie. La Suisse ne serait pas l’unique pays touché puisque cela concernerait une grande partie de l’Europe. Il y a pénurie lorsque l’électricité disponible est insuffisante pour couvrir la consommation durant plusieurs jours ou semaines. Un hiver froid sans vent ni ensoleillement, des lacs de retenue indigènes présentant un niveau de remplissage très bas, des centrales électriques en panne dans un pays voisin (France) et des cyberattaques visant des centrales ou des réseaux électriques sont autant d’éléments dont la combinaison peut dégénérer en situation pénible. La guerre en Ukraine vient s’y ajouter, faisant planer l’incertitude sur la poursuite de l’approvisionnement de l’Europe en gaz russe.

En cas de crise imminente, le Conseil fédéral mettrait en vigueur – en fonction de la situation concrète – des ordonnances incluant des mesures qui visent à maintenir l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité à un niveau réduit. Il pourrait par exemple prévoir un pilotage centralisé du parc suisse de centrales électriques et suspendre ainsi les opérations de négoce du courant. Il aurait aussi la possibilité de prendre des mesures réduisant la consommation, telles que des appels aux économies volontaires d’électricité, des restrictions pour les utilisations à forte consommation, le contingentement des grands consommateurs (30 000 entreprises env.), voire, en dernier recours, des délestages par rotation.

Les entreprises seraient fortement touchées par de telles mesures. Nombre d’entre elles sont déjà engagées sur la voie d’une meilleure efficacité énergétique. Si le risque devenait sérieux, elles devraient dans certains cas réduire drastiquement leur consommation d’électricité. Il est donc de leur responsabilité de prévoir des plans de gestion de crise à sortir du tiroir face à une éventuelle urgence. Faisant partie de l’OSTRAL, les gestionnaires de réseaux de distribution sont les premiers points de contact pour les entreprises. Les réactions montrent que ces dernières font de sérieux efforts pour déterminer où leur exploitation peut économiser de l’énergie. Car les potentiels varient selon les branches et d’une entreprise à l’autre. Les solutions peuvent même inclure des mesures tombant sous le sens, comme arrêter la ventilation ou baisser la température dans les locaux.

Chaque kilowattheure compte, y compris ceux que l’on ne consomme pas. La gestion durable et efficace de l’énergie est d’ores et déjà un principe suprême, et d’autant plus à l’arrivée de l’hiver. Nous pouvons tous contribuer à maîtriser la crise énergétique et à contenir quelque peu ses potentiels dégâts.

L’auteur

Michael Frank est directeur de l’Associationdes entreprises électriques suisses AES et membre du comité de direction de l’AEnEC. L’AES s’engage en faveur d’un approvisionnement de la Suisse en électricité sûr, compétitif et d’origine durable.


PÉNURIE DE GAZ

Le risque d’une pénurie de gaz ne peut être entièrement exclu cet hiver. La Confédération et l’industrie gazière prennent les dispositions nécessaires.

Nous devons envisager que la Russie ne livre plus du tout de gaz en Europe à plus ou moins brève échéance, et que le stockage de gaz ne soit pas assuré comme prévu. La Suisse pourrait donc connaître une pénurie de gaz cet hiver. En mars, le Conseil fédéral a posé les bases juridiques permettant à l’industrie gazière d’opérer des achats communs en prévision de l’hiver prochain. Depuis lors, les sociétés régionales ont mis en oeuvre le concept prévu pour renforcer la sécurité de l’approvisionnement gazier : ce concept comprend la mise en place d’une réserve physique, par stockage de gaz dans les pays voisins, d’une part, et des options prévoyant des livraisons supplémentaires de gaz non russe d’autre part. L’industrie gazière entend réduire les dépendances face au gaz russe pour s’en affranchir totalement à moyen terme. Il faut donc que les filières d’approvisionnement soient diversifiées. En cas de pénurie effective, il est aussi crucial que le gaz soit livré physiquement en Suisse. Il est donc indispensable que la Confédération maintienne ses efforts visant à négocier des conventions bilatérales, en particulier avec l’Allemagne, la France et l’Italie.

Si la Suisse devait être confrontée à une pénurie que l’industrie gazière n’arriverait pas à pallier en jouant sur les instruments de l’économie de marché, la Confédération prendrait le relais, par l’entremise de l’Approvisionnement économique du pays (AEP), au moyen de mesures de gestion réglementée. Dans un premier temps, elle ferait appel aux consommateurs pour que ceux-ci réduisent leur consommation de gaz. Simultanément, elle peut ordonner aux entreprises équipées d’installations bicombustibles de passer du gaz au mazout. Le Conseil fédéral peut également ordonner des restrictions, comme des limitations de la température dans certains bâtiments ou bureaux publics. Face à une persistance de la pénurie, la Confédération pourrait aussi ordonner des contingentements. Dans un premier temps, toutes les installations des consommateurs qui ne sont pas considérés comme des consommateurs protégés seraient soumises au contingentement. Les consommateurs protégés sont notamment les ménages, les services sociaux essentiels (à l’exclusion des secteurs de l’enseignement et de l’administration publique) et les installations de chauffage à distance fournissant les ménages et les services sociaux essentiels.

Les hôpitaux, l’alimentation en énergie et en eau et les organisations d’urgence comptent également parmi les services sociaux essentiels. Sur mandat de la Confédération, l’ASIG met actuellement sur pied l’OIC Gaz, une organisation d’intervention instituée pour assurer l’approvisionnement gazier du pays en cas de situation extraordinaire. Soumise à l’approvisionnement économique du pays (AEP) de la Confédération, l’OIC Gaz agit sur les instructions de l’AEP. Elle a pour mission d’observer les évolutions et d’apporter son appui aux exploitants du réseau dans la mise en oeuvre des mesures ordonnées par la Confédération en cas de pénurie de gaz. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site kio.swiss/fr.

L’auteure

Daniela Decurtins est directrice de l’Association Suisse de l’Industrie Gazière (ASIG) et membre du comité de direction de l’AEnEC. L’ASIG représente les intérêts de l’industrie gazière suisse. Ce secteur économique vise notamment à décarboner la fourniture de gaz à l’horizon 2050.

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L’Agence de l’énergie pour l’économie en chiffres

L’économie veut contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques de la Suisse et rester un partenaire fiable. Pour cela, des conditions-cadres adaptées sont nécessaires. Or, comme d’autres avant elle, l’année 2021 n’aura pas manqué de défis. Alors que la Suisse s’est fixé des objectifs climatiques ambitieux, la loi actuelle a été prolongée suite au refus de la nouvelle loi sur le CO2.

Au 1er janvier 2022, le Parlement a approuvé sans tarder la prolongation jusqu’à la fin de 2024 des engagements de réduction (exemption de la taxe sur le CO2), ce qui contribue à une détente dans un contexte difficile. En effet, cette décision donne aux entreprises un horizon de planification pour leurs investissements dans l’efficacité énergétique, au moins pour les prochaines années.

De manière prévisible, le nombre de mesures d’amélioration mises en oeuvre en 2021 a pâti des incertitudes qui ont plané sur cette prolongation. Les améliorations de la performance énergétique et la réduction des émissions de CO2 réalisées dans le cadre des conventions d’objectifs continuent cependant de déployer leurs effets de manière stable. En 2021, grâce aux effets des mesures prises depuis 2013, les 4256 entreprises participantes de l’AEnEC ont encore amélioré leur intensité en CO2 : celle-ci dépasse l’objectif de 8 points de pourcentage.

Les débats parlementaires portant sur la nouvelle loi sur le CO2 vont bientôt débuter. Nous souhaitons qu’à l’avenir également, les entreprises puissent bénéficier des conditions-cadres et des incitations qui leur permettent d’engranger des résultats significatifs en faveur du climat.

L’AEnEC, issue de l’économie et au service de l’économie, poursuivra ainsi au mieux son accompagnement des entreprises suisses pour qu’elles atteignent des objectifs énergétiques et climatiques ambitieux avec un maximum d’efficacité.

Rudolf Minsch, Président
Erich A. Kalbermatter, Co-directeur
Thomas Weisskopf, Co-directeur

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