Kontaktformular Sticky (FR)
Anrede

* Champ obligatoire

Rendez-vous pour un premier entretien sans engagement
Newsletter (FR)
Salutation

close

Les entreprises suisses sont concernées par le MACF

Depuis l’automne dernier, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) s’applique lorsque certaines marchandises sont importées dans l’UE. Par ce mécanisme, l’UE veut notamment éviter que les émissions de CO2 ne soient transférées à l’étranger.

Prenons le cas d’une entreprise suisse qui achète à une entreprise située en Asie du fer, de l’acier, du ciment, de l’aluminium, des engrais, de l’électricité ou de l’hydrogène, avant de vendre la marchandise importée à une entreprise située dans l’UE. Depuis l’automne dernier, l’entreprise concernée doit remettre une déclaration dans le cadre du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) et depuis le 1er janvier 2026, elle sera également tenue d’acheter des certificats MACF.

Le mécanisme vise à éviter la fuite de carbone hors de l’UE (carbon leakage) tout en macfActuellement, quelque 11 000 usines qui fabriquent les matières premières concernées par le MACF sont soumises au système d’échange de quotas d’émission (SEQE). Elles sont soumises à des règles parfois plus contraignantes que les entreprises qui ne sont pas situées dans l’UE. La taxe CO2 supplémentaire vise à maintenir la compétitivité du marché européen. Les émissions dont la valeur ne dépasse pas 150 euros sont exemptées du MACF.

L’UE a publié en anglais un manuel d’utilisateur et un mini-guide destinés aux importateurs de l’UE qui expliquent le fonctionnement du MACF de façon détaillée.

Plus d’informations

La décarbonation de la chaleur dans l’industrie est un thème permanent. Dans ce domaine, SuisseEnergie lance un appel à projets. Il est ouvert à tous, qu’il s’agisse d’un bureau d’ingénieurs, d’une ES, d’une HES, d’une entreprise ou d’une start-up. Ainsi, toute personne ayant un projet innovant ou exemplaire dans le domaine de la décarbonation de la chaleur industrielle et cherchant un soutien peut déposer une demande jusqu’au 15 juillet 2023.

Plus d’infos

Le site magnifique de Caux Palace, au-dessus de Montreux,  accueillait ce jeudi 10 novembre le 21e Forum romand de l’AEnEC, sous l’intitulé « Décarbonation : vision et pratique ». Un moment d’échanges fructueux autour de la durabilité, dans un lieu qui en a l’habitude !

Ils étaient plus de 130 représentants et représentes d’entreprises, d’administrations et du monde politique, gestionnaires et techniciens réunis dans un lieu magnifique, atypique, un somptueux balcon sur le Léman et les Alpes. Repris en 1946 par une fondation, avec une centaine de personnalités et de familles, le palace de Caux accueille depuis lors chaque été des rencontres – désormais sous l’intitulé « Caux Forum » –  dédiées à la paix, à l’économie éthique et à une vision durable.

Le lieu parfait donc pour échanger avec hauteur et ouverture sur la politique climatique, sur ses objectifs et sur les voies pour les concrétiser – et aussi pour se convaincre qu’emprunter ces voies représente une bonne part de la réponse aux menaces de pénurie d’énergie qui ont fait l’actualité récente.

Aux mots de bienvenue volontaristes de Martin Kernen, responsable romand de l’AEnEC, et  de Hans-Ulrich Bigler, conseiller national et vice-président de l’AEnEC, le conseiller national Roger Nordmann a répondu avec fougue en détaillant sa vision d’un avenir décarboné, construit sur les énergies renouvelables – dont le gaz de synthèse, avec une place éminente -, dans un vaste jeu de complémentarité.

Puis Emma Chollet Ramampiandra a évoqué une autre complémentarité, de son point de vue double d’activiste du climat et de doctorante en modélisation écologique : nous sommes tous acteurs et appelés à être actifs dans la crise climatique, et une part de nos actions individuelles devra aller à soutenir ceux d’entre nous qui seront les plus impactés par cette crise, notamment au niveau professionnel – la « résilience solidaire », ainsi qu’elle nomme cet engagement collectif.

Laurent Scacchi, directeur romand d’aee suisse a ensuite passé en revue quelques solutions techniques récentes que les entreprises pourront mettre en œuvre dans les prochaines années pour se décarboner et se libérer davantage des coûts de l’énergie : photovoltaïque vertical, panneaux solaires haute température, pyrolyse, éolienne individuelle… En parfaite continuité, les traditionnels ateliers sont venus ajouter d’autres solutions pour alléger la facture énergétique des entreprises, entre mesures rapides et stratégies plus élaborées, récupération de chaleur en tête. Maryline Dafflon, coordinatrice au sein du programme Swiss Triple Impact, et Vincent Gillet, CEO de Kugler Bimetal SA (Le Lignon, GE), ont pour leur part apporté un éclairage pour s’orienter dans l’offre actuelle de démarches de responsabilité sociale et environnementale et  de labels y relatifs. Caux Palace enfin a offert à ses visiteurs d’un jour l’occasion de découvrir ses mesures de décarbonation, en particulier pour le chauffage. Le vaste bâtiment représente une surface totale de 29 500 m2 dont 21 000 sont chauffés… majoritairement au bois. Là où il fallait 300 000 l de mazout par an, il n’en faut plus qu’en appoint. Le palace peut se targuer aujourd’hui d’être climatiquement neutre.

Un encouragement supplémentaire à repenser ses énergies a été un atelier lors duquel la volatilité des prix actuels a été expliquée par Chantal Cavazzana, spécialiste en surveillance des marchés auprès de la Commission fédérale de l’électricité : la complexité des interrelations entre de multiples facteurs ne pouvait laisser indifférent ! Urs Näf, Chef de la Division Industrie de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE), a ajouté ses recommandations pour se préparer à une éventuelle pénurie issue de cette complexité.

La journée s’est achevée sur un clin d’œil… de lynx. Le cinéaste animalier Laurent Geslin est venu raconter à la fois son itinéraire et le tournage de sept années du documentaire qu’il a consacré à ce beau félin. Celui-ci a réinvesti nos contrées depuis 50 ans, grâce à la ténacité de quelques passionnés à qui on promettait l’échec. La transition vers une nature avec ses prédateurs de jadis avance, cependant ! A nous toutes et tous aujourd’hui de concrétiser avec la même ténacité cette autre transition, la décarbonation, absolument nécessaire à l’environnement global. Ce 21e forum romand de l’AEnEC aura motivé ses participants avec quelques idées et outils supplémentaires.

Paroles saisies au vol

  • « On a investi pour l’électricité 4 % de notre PIB au temps des barrages, puis 2 % pour nos centrales nucléaires, nous en sommes aujourd’hui à 1 % alors qu’une transition vers de nouvelles sources est nécessaire. »
    Roger Nordmann, Conseiller national, membre de la CEATE
  • « J’espère que ce n’est pas un signe pour cet hiver. »
    Chantal Cavazzana, Commission fédérale de l’électricité, dit en souriant alors qu’un soubresaut électrique venait d’interrompre sa présentation !
  • « Il nous faut vivre activement la crise climatique plutôt que la subir en tentant juste d’y survivre. »
    Emma Chollet Ramampiandra, doctorante à l’eawag et activiste du climat
  • « Nous devons emmener nos enfants dans les forêts si nous voulons les éveiller à la nature et à l’urgence de la protéger. »
    Laurent Geslin, photographe et cinéaste animalier
  • « C’est mon dernier forum en tant qu’actif, je vais passer le relais à un jeune collaborateur en espérant qu’il poursuivra mon ouvrage. »
    Fernand Moullet, responsable énergie/infrastructures, Breitling Chronométrie SA, La Chaux-de-Fonds, où il a réduit la consommation énergétique de 50 % par de judicieuses mesures !

Bon a savoir

… la température moyenne en Suisse a augmenté de 2 degrés depuis le début des mesures en 1871.

… les émissions de CO2 par habitant en Suisse ont baissé de 40 % au cours des 30 dernières années – c’est donc possible.

… le 21e forum romand était neutre énergétiquement et climatiquement – mais était-il besoin de le préciser ?

… Caux Palace explique à ses hôtes combien les gestes simples du quotidien concernant l’éclairage, l’usage de l’eau, le recyclage des déchets … ont un impact énorme. « La meilleure économie d’énergie est celle que tout un chacun peut répéter chaque jour. »

… deux kilomètres de tuyauterie traversent les plus de 200 chambres de Caux Palace, interrompus par des vannes de radiateur. Christoph Keller, l’ancien responsable énergie, a réglé ces vannes individuellement pour un parfait débit selon la situation de la pièce, le nombre et la position des fenêtres. « Une température égale est ainsi assurée dans chaque chambres en évitant l’alignement de toute l’installation de chauffage sur la chambre la plus fraîche – ce qui mènerait à surchauffer les autres ».

… à ce jour, l’AEnEC a établi avec des entreprises 24 feuilles de route pour la décarbonation.

… les modérateurs et modératrices de l’AEnEC réalisent chaque semaine une trentaine de consultations en rapport avec la pénurie d’énergie.

Informations

NOTRE MONDE COMME ON LE VERRAIT EN 2050.

Lors de la première guerre punique qui a opposé Carthage à Rome de 264 à 241 avant J.-C., ce sont les batailles navales qui furent déterminantes. Les Romains étaient impuissants face aux quinquérèmes très maniables des Carthaginois (des navires de guerre dont chaque aviron était actionné par cinq rameurs). Jusqu’à ce que les constructeurs de bateaux romains trouvèrent une quinquérème carthaginoise échouée. Ils l’analysèrent, la démontèrent, et la réassemblèrent puis conçurent eux-mêmes cent navires selon le même modèle. Ensuite ils se demandèrent ce qu’il manquait encore à leur embarcation. Et ils la pourvurent d’un corbeau. Lors de la bataille navale de Mylae en 260 av. J.-C., les quinquérèmes romaines équipées de ce corbeau d’un nouveau type vainquirent les ennemis carthaginois.

Il s’agit là d’un des premiers exemples historiques documentés de rétro-ingénierie : lorsqu’on voit quelque chose qu’on ne comprend pas, on le démonte afin de comprendre son fonctionnement interne. Puis on le réassemble – afin de vérifier si on a compris sa mécanique, et ensuite on l’optimise.

En l’occurrence, on ne met donc pas au point un produit en partant d’un besoin et en le façonnant pas à pas. On réfléchit à partir du produit fini en faisant marche arrière. Cette approche permet de copier avec brio des objets existants, mais lorsqu’on innove, il est aussi utile de commencer par se représenter un produit fini, un objectif, une vision d’avenir, et puis de se demander comment on a abouti au résultat en question. Que devons-nous modifier aujourd’hui pour aboutir au résultat que nous souhaitons pour l’avenir ?

La beauté de la rétro-ingénierie tient aux multiples applications qu’elle permet.

La beauté de la rétro-ingénierie tient aux multiples applications qu’elle permet. Prenons un exemple compliqué : le mariage. Lorsqu’il y a de l’eau dans le gaz, plutôt que d’entamer une thérapie de couple afin d’identifier le comportement à corriger, les époux pourraient se poser la question suivante : quel type de relation recherchons-nous au juste ? Et quelles sont les étapes à franchir pour y arriver ?

Trop compliqué ? Prenons alors un exemple plus simple : comment sauver le monde. Au lieu de se morfondre comme les Romains qui, lors la première guerre punique, se lamentaient de ne pas posséder des navires aussi performants que les Carthaginois, on pourrait raisonner dans l’autre sens : supposons que nous ayons un de ces navires, comment aurions-nous procédé pour le construire ?

Ce qui, dans notre équation, donne le raisonnement suivant : supposons que nous ayons pu effectivement réduire nos émissions nettes à zéro, qu’aurions-nous fait pour y arriver ? Quel regard porterait-on sur l’année 2021 en 2050 ? Quelles seraient les différentes étapes à accomplir ? Et comment aurions-nous procédé ? Nous serions-nous uniquement attachés aux moyens à mettre en œuvre pour réduire nos émissions de CO2, ou aurions-nous aussi réfléchi à la manière nous voulons vivre – et organiser notre mobilité, notre travail, et nos interactions ?

Pour voir a priori si notre stratégie fonctionne, il suffit de se livrer d’emblée à une petite séance de gymnastique intellectuelle : un citoyen de 2050 qui voyage dans le temps apparaît devant vous et vous explique que votre stratégie était erronée. Quelle est la partie de votre plan qui a échoué selon vous ? Il suffit alors de la rectifier.

Informations

Son tour du monde en avion solaire avait affiché haut ses engagements multiples, concrets pour un monde durable. Au printemps 2020, alors que la pandémie ébranlait les certitudes, Bertrand Piccard a appelé, avec des dirigeants de grandes entreprises, à une relance économique ambitieuse en termes de durabilité et d’environnement.

BERTRAND PICCARD, QUELLES RÉACTIONS A SUSCITÉ VOTRE TRIBUNE OÙ VOUS APPELIEZ AVEC DOUZE DIRIGEANTS D’ENTREPRISE À UNE RELANCE POST-COVID 19 FONDÉE SUR LA DURABILITÉ ?

Cette tribune1 a été très bien accueillie. C’est que de grandes entreprises y demandaient aux gouvernements une politique énergétique et environnementale plus ambitieuse. Traditionnellement, les gouvernements se réfugient derrière les entreprises pour dire que trop d’ambition écologique risque de les couler et engendrer du chômage. Or notre appel a montré que des entreprises majeures veulent des réglementations environnementales plus rigoureuses, adaptées aux défis actuels, qui incitent à avancer sur la voie de la durabilité, des technologies propres et des énergies renouvelables. Elles demandent aussi de la clarté et de la prédictibilité pour progresser sans à-coups ainsi qu’une protection contre les distorsions de concurrence avec ceux qui refusent de jouer ce jeu. Cet appel m’a valu beaucoup d’interviews et d’interventions. Le ministre français de l’économie Bruno Le Maire a apprécié, sa collègue de l’énergie Elisabeth Borne m’a remercié.

ET QUELLES RÉACTIONS EN SUISSE ?

En Suisse, où cette tribune a été reprise dans Bilan, les réactions, politiquement, n’ont pas été au même niveau qu’en France. Je défends la vision d’une économie énergétiquement efficiente par le recours aux technologies propres et aux énergies renouvelables. On m’objecte encore souvent en Suisse que ça pénaliserait nos entreprises. Si c’était vrai, jamais je ne prônerais un tel programme. Je le fais parce que c’est désormais la voie la plus rentable. Il n’est pas question de dogmatisme écologique, mais de développement économique ! Lequel a en même temps un impact positif pour l’environnement. Les entreprises, qu’elles soient grandes ou PME, ne doivent pas devenir plus efficientes seulement par égard pour l’environnement et les générations futures. Le CO2 n’est pas qu’un marqueur de changement climatique, il marque aussi l’inefficience, le gaspillage. Tout ce qui permet à une entreprise d’améliorer son bilan carbone se traduit aussi à terme par des gains financiers. L’efficience est aussi source de nouvelles opportunités de production et de nouveaux métiers, par le développement des outils, technologies et procédés dont le monde a besoin aujourd’hui pour sa transition vers la durabilité. Les perspectives de développement sont vastes dans les nouvelles sources d’énergie, la digitalisation des collectivités, le développement de réseaux intelligents, l’économie circulaire, la gestion des déchets, leur recyclage ou leur transformation en énergie, etc. Ces arguments qui parlent très directement aux entreprises, je les défendais en 2002 déjà, et je les ai répétés en tant que Conseiller spécial auprès de la Commission européenne dans une tribune cosignée avec Frans Timmermans, son vice-président exécutif, portant sur la relance voulue pour l’économie européenne2.

VOUS EXPRIMIEZ CEPENDANT DES REGRETS AU MOMENT DE LA COP 23 À BONN, EN 2017 ?

Effectivement. Nous disposons aujourd’hui de solutions technologiques économiquement rentables pour diviser par deux les émissions de CO2. Mais nombre d’innovations ne dépassent pas le cercle des startups, des universités ou de grandes entreprises, les brevets finissent on ne sait où et ces solutions restent pour la plupart méconnues du public, des entreprises et des décideurs. Les gouvernements n’en tiennent donc pas compte pour établir les cadres légaux, et une conséquence en est que ces solutions ne sont pas mises en oeuvre, ou alors lentement. Un cercle vicieux à briser !

LES ENTREPRISES REPRÉSENTENT 20 À 25 % DE LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE ET DES ÉMISSIONS GLOBALES. CETTE PART EST LARGEMENT SURESTIMÉE PAR LE PUBLIC, QUI MINIMISE LA SIENNE ET RESTE ATTENTISTE. COMMENT LES ENTREPRISES PEUVENT-ELLES JOUER UN RÔLE D’ÉMULATION ?

En affichant leur accord avec des réglementations plus strictes tout en attirant l’attention sur ce fait que leur engagement ne sera de loin pas suffisant et qu’il faut mettre en oeuvre à grande échelle les solutions technologiques à même de réduire la part d’énergie et de CO2 conséquente qui revient au public, par l’habitat, les transports, la consommation matérielle et numérique… Je l’ai dit, bien des technologies sont déjà disponibles, et il faut que les nouveaux produits soient connus et largement adoptés.

JUSTEMENT, VOTRE INITIATIVE DES « 1000 SOLUTIONS RENTABLES POUR PROTÉGER L’ENVIONNEMENT » STIMULE LES INITIATIVES, L’INNOVATION TOUT EN RENDANT CELLES-CI VISIBLES, ACCESSIBLES À TOUS ?

Oui, pour dépasser les discours et prouver que cette transition écologique est possible et rentable, je me suis dit que la Fondation Solar Impulse allait cataloguer des technologies, systèmes, produits, matériaux, programmes… évalués et approuvés par nos groupes d’experts et labélisés « Solar Impulse efficient solution »3. Ces solutions concernent la gestion de l’eau – économies, purification, désalinisation… – les sources renouvelables d’énergie, la production agricole, les processus industriels, l’efficience énergétique des bâtiments et la mobilité. Ce portefolio est à la disposition de tous, il permettra aux entreprises d’identifier ce dont elles ont besoin pour être plus efficientes, mais les particuliers peuvent aussi y puiser – ainsi par exemple ce dispositif imaginé par une entreprise suisse qui récupère la chaleur de l’eau qui s’écoule lors d’une douche pour réchauffer l’eau qui arrive, allégeant ainsi les frais énergétiques d’une habitation. Cet exemple résume bien tout ce qui a été dit ici : les entreprises ont un double rôle à jouer dans la transition écologique : par l’évolution – rentable ! – de leurs infrastructures grâce aux nouvelles technologies et énergies, mais aussi en orientant leur propre production vers des produits durables et/ou servant la durabilité, un marché avec un énorme potentiel en terme d’emploi et de retours sur investissements, y compris au niveau environnemental. Les « 1000 solutions » veulent montrer que le plus gros marché industriel de ce siècle consistera à remplacer ce qui pollue par ce qui protège l’environnement !

Informations