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22e forum romand de l’AEnEC à Sion: sécurité et compétitivité par la transition énergétique

120 personnes du monde de l’entreprise, du conseil en énergie et de l’administration ont assisté au 22e forum romand de l’AEnEC, ce 16 novembre à Sion, à Energypolis. Efficacité énergétique, énergies renouvelables et décarbonation ont été une nouvelle fois au centre des débats.

Incitées par la clientèle et par une législation toujours plus exigeante, les entreprises doivent réduire leur empreinte environnementale. Répondre à cet impératif est-il un frein à la compétitivité, ou au contraire un moteur ? Au fil d’un enchaînement copieux d’exposés et d’ateliers avec des intervenants de premier ordre, mêlant théorie et pratique, les participants au 22e Forum romand de l’AEnEC ont pu faire le plein de réflexions et de solutions potentielles pour le court et le moyen terme.

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En guise de mise en contexte, Martin Kernen, membre de la direction de l’AEnEC, qui présidait à cette journée, s’est brièvement entretenu avec Michael Frank, directeur de l’Association des entreprises électriques suisses. Celui-ci a affiché une relative confiance quant à l’approvisionnement en électricité tout en appelant à poursuivre les efforts d’efficience et d’économie. Si la tonalité de la journée n’a pas été trop empreinte d’inquiétudes sur d’éventuelles pénuries, un atelier était néanmoins proposé l’après-midi sur cette question et comment s’y préparer, avec Danilo Cretegny, Conseiller AEnEC, Groupe E, et Alain Fugier, Infrastructure Maintenance Manager de CordenPharma. Michael Frank a par ailleurs souligné, sans surprise, que le contexte international ne prêtait pas à une détente significative s’agissant des coûts de l’énergie. « Que peut faire l’AEnEC ? », lui a demandé Martin Kernen. La réponse, fort simple : « Continuez ! ». De quoi aussi encourager les représentants d’entreprises présents à prêter d’autant plus d’attention aux exposés qui allaient suivre.  

L’AEnEC au front

Frank R. Ruepp, qui deviendra le 1er janvier 2024 le nouveau directeur de l’AEnEC, successeur du duo Thomas Weisskopf et Erich Kalbermatter, a brièvement donné sa vision de l’agence pour les années à venir : bien évidemment en évolution constante pour servir toujours au plus près des réalités du terrain – technique, administratif, politique… – bientôt 5000 entreprises participantes sur les thèmes qu’elles plébiscitent : efficacité, décarbonation, énergies renouvelables, efficacité des ressources, économie circulaire, durabilité, soutiens financiers… L’infatigable Thomas Bürki, qui fut de la première application à Zürich du modèle des conventions d’objectifs, étendu par la suite à la Suisse entière via la création de l’AEnEC, devait plus tard dans la matinée illustrer les propos de Frank R. Ruepp en détaillant l’extension aux ressources matérielles du modèle qui a fait le succès de l’AEnEC pour l’énergie : analyse, définition d’objectifs d’amélioration, planification, suivi de la mise en œuvre, soit l’économie circulaire vues dans la culture de pragmatisme et de simplification chère à l’agence.

Auparavant, Simone Marchesi, de l’OFEN, avait présenté le nouveau programme INCITE de SuisseEnergie, auquel l’AEnEC s’associe, qui vise un important gisement d’économies d’énergie – et donc de coûts – par l’optimisation des entraînements électriques. Ces équipements représentent jusqu’à 80 % de la consommation de courant des entreprises, et des économies jusqu’à 40 % voire 60 % peuvent être atteintes, par redimensionnement, ajustement, optimisation en appliquant une vision d’ensemble, systémique. L’OFEN met à disposition un centre de compétence, des outils d’analyse et des aides financière, l’AEnEC est présente sur ce programme par des conseillers qui recevront une formation spécifique. Les conseillers AEnEC Yannick Riesen et Patrick Reusser, associés à Daniel Wirz et Joël Clerc, de Liebherr Machines Bulle SA – ont présenté ensuite, lors des ateliers, un exemple concret de réalisations dans ce champ d’économies hautement prometteur.

Avenir énergétique : systémique et pragmatique

Autant pour une actualité immédiate, les autres orateurs et oratrice, en plénière et lors des ateliers de l’après-midi, ont esquissé à plusieurs voix une vision de l’avenir où de nouvelles technologies, actuellement en phase de développement ou déjà au stade des premières applications, prendront leur place dans un approvisionnement énergétique en voie de décarbonation. François Maréchal, professeur à l’Industrial Process and Energy Systems Engineering, EPFL Valais Wallis, a lancé les réflexions dans une impressionnante synthèse des questions, des moyens, des synergies, des étapes devant mener à la défossilisation de l’industrie en jouant habilement de l’hydrogène, de l’eau, du méthane, du CO2 notamment – une vision systémique magistrale, avec un temps évidemment trop court pour s’y immerger pleinement, mais qui a tout au moins apporté une vision, une feuille de route optimiste pour les décennies qui s’annoncent – « Nous prenons là des décisions pour 20 ans », a insisté François Maréchal, invitant : « Je veux inventer les réponses, s’il vous plaît, vous, inventez les questions » !

Juliana Leon, spécialiste pour les gaz renouvelables chez Planair SA, lui a fait écho sur le rôle de l’hydrogène, qui a déjà fait son chemin dans l’industrie – chimie, raffinage, acier… – et se profile dans la mobilité, appelant désormais une production verte, décarbonée : de fait c’est l’étape en cours, explorant différentes technologies. Frédéric Bless, HES OST, chercheur à l’Institut des systèmes énergétiques et Adrian Blunier, membre de la direction de Walter Wettstein AG ont pour leur part détaillé le potentiel des pompes à chaleur haute température. Quant à Jessen Page, Professeur à l’Institut Energie et Environnement de la HES-SO Valais-Wallis, il a présenté un réseau thermique innovant utilisant le CO2 comme fluide caloporteur – le projet pilote est hébergé dans le sous-sol d’Enegypolis.

Toutes visions appelées à se déployer de manière complémentaire dans un avenir proche…

Parfaite illustration

Il est revenu à Sue Putallaz, co-fondatrice et CEO de Mobyfly, de donner à l’avenir une forme plus directement palpable, lors de sa présentation d’un concept de bateaux hydrofoils, c’est-à-dire portés au-dessus de l’eau par des ailes profilées qui annihilent pratiquement la résistance jusqu’à permettre une réduction de 96 % l’énergie nécessaire pour la propulsion – pour l’instant opérée avec des batteries rechargeables, mais le recours aux piles à combustible et à l’hydrogène est en développement afin d’accroître l’autonomie. Les essais sur le Léman ont démontré que cette voie de très belle ingénierie tracée vers une navigation neutre en carbone peut aborder l’étape suivante – expérimentale elle aussi – des premières commercialisations.

Les belles images d’un hydrofoil glissant sur les eaux du Léman ont ainsi anticipé, passé l’apéritif, le retour vers leur port d’attache des 120 participants de ce 22e Forum de l’AEnEC, repartis avec un bagage bien lesté de réflexions et de solutions.

INFORMATIONS

Le printemps vient seulement de commencer. Néanmoins, nous aimerions déjà attirer votre attention sur un rendez-vous important de l’automne : le forum de l’AEnEC.
Celui-ci aura lieu le 16 novembre à Sion, sur le campus Energypolis.

Le programme définitif n’est pas encore disponible. Nous serions toutefois ravis que vous réserviez d’ores et déjà cette date.

Le site magnifique de Caux Palace, au-dessus de Montreux,  accueillait ce jeudi 10 novembre le 21e Forum romand de l’AEnEC, sous l’intitulé « Décarbonation : vision et pratique ». Un moment d’échanges fructueux autour de la durabilité, dans un lieu qui en a l’habitude !

Ils étaient plus de 130 représentants et représentes d’entreprises, d’administrations et du monde politique, gestionnaires et techniciens réunis dans un lieu magnifique, atypique, un somptueux balcon sur le Léman et les Alpes. Repris en 1946 par une fondation, avec une centaine de personnalités et de familles, le palace de Caux accueille depuis lors chaque été des rencontres – désormais sous l’intitulé « Caux Forum » –  dédiées à la paix, à l’économie éthique et à une vision durable.

Le lieu parfait donc pour échanger avec hauteur et ouverture sur la politique climatique, sur ses objectifs et sur les voies pour les concrétiser – et aussi pour se convaincre qu’emprunter ces voies représente une bonne part de la réponse aux menaces de pénurie d’énergie qui ont fait l’actualité récente.

Aux mots de bienvenue volontaristes de Martin Kernen, responsable romand de l’AEnEC, et  de Hans-Ulrich Bigler, conseiller national et vice-président de l’AEnEC, le conseiller national Roger Nordmann a répondu avec fougue en détaillant sa vision d’un avenir décarboné, construit sur les énergies renouvelables – dont le gaz de synthèse, avec une place éminente -, dans un vaste jeu de complémentarité.

Puis Emma Chollet Ramampiandra a évoqué une autre complémentarité, de son point de vue double d’activiste du climat et de doctorante en modélisation écologique : nous sommes tous acteurs et appelés à être actifs dans la crise climatique, et une part de nos actions individuelles devra aller à soutenir ceux d’entre nous qui seront les plus impactés par cette crise, notamment au niveau professionnel – la « résilience solidaire », ainsi qu’elle nomme cet engagement collectif.

Laurent Scacchi, directeur romand d’aee suisse a ensuite passé en revue quelques solutions techniques récentes que les entreprises pourront mettre en œuvre dans les prochaines années pour se décarboner et se libérer davantage des coûts de l’énergie : photovoltaïque vertical, panneaux solaires haute température, pyrolyse, éolienne individuelle… En parfaite continuité, les traditionnels ateliers sont venus ajouter d’autres solutions pour alléger la facture énergétique des entreprises, entre mesures rapides et stratégies plus élaborées, récupération de chaleur en tête. Maryline Dafflon, coordinatrice au sein du programme Swiss Triple Impact, et Vincent Gillet, CEO de Kugler Bimetal SA (Le Lignon, GE), ont pour leur part apporté un éclairage pour s’orienter dans l’offre actuelle de démarches de responsabilité sociale et environnementale et  de labels y relatifs. Caux Palace enfin a offert à ses visiteurs d’un jour l’occasion de découvrir ses mesures de décarbonation, en particulier pour le chauffage. Le vaste bâtiment représente une surface totale de 29 500 m2 dont 21 000 sont chauffés… majoritairement au bois. Là où il fallait 300 000 l de mazout par an, il n’en faut plus qu’en appoint. Le palace peut se targuer aujourd’hui d’être climatiquement neutre.

Un encouragement supplémentaire à repenser ses énergies a été un atelier lors duquel la volatilité des prix actuels a été expliquée par Chantal Cavazzana, spécialiste en surveillance des marchés auprès de la Commission fédérale de l’électricité : la complexité des interrelations entre de multiples facteurs ne pouvait laisser indifférent ! Urs Näf, Chef de la Division Industrie de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE), a ajouté ses recommandations pour se préparer à une éventuelle pénurie issue de cette complexité.

La journée s’est achevée sur un clin d’œil… de lynx. Le cinéaste animalier Laurent Geslin est venu raconter à la fois son itinéraire et le tournage de sept années du documentaire qu’il a consacré à ce beau félin. Celui-ci a réinvesti nos contrées depuis 50 ans, grâce à la ténacité de quelques passionnés à qui on promettait l’échec. La transition vers une nature avec ses prédateurs de jadis avance, cependant ! A nous toutes et tous aujourd’hui de concrétiser avec la même ténacité cette autre transition, la décarbonation, absolument nécessaire à l’environnement global. Ce 21e forum romand de l’AEnEC aura motivé ses participants avec quelques idées et outils supplémentaires.

Paroles saisies au vol

  • « On a investi pour l’électricité 4 % de notre PIB au temps des barrages, puis 2 % pour nos centrales nucléaires, nous en sommes aujourd’hui à 1 % alors qu’une transition vers de nouvelles sources est nécessaire. »
    Roger Nordmann, Conseiller national, membre de la CEATE
  • « J’espère que ce n’est pas un signe pour cet hiver. »
    Chantal Cavazzana, Commission fédérale de l’électricité, dit en souriant alors qu’un soubresaut électrique venait d’interrompre sa présentation !
  • « Il nous faut vivre activement la crise climatique plutôt que la subir en tentant juste d’y survivre. »
    Emma Chollet Ramampiandra, doctorante à l’eawag et activiste du climat
  • « Nous devons emmener nos enfants dans les forêts si nous voulons les éveiller à la nature et à l’urgence de la protéger. »
    Laurent Geslin, photographe et cinéaste animalier
  • « C’est mon dernier forum en tant qu’actif, je vais passer le relais à un jeune collaborateur en espérant qu’il poursuivra mon ouvrage. »
    Fernand Moullet, responsable énergie/infrastructures, Breitling Chronométrie SA, La Chaux-de-Fonds, où il a réduit la consommation énergétique de 50 % par de judicieuses mesures !

Bon a savoir

… la température moyenne en Suisse a augmenté de 2 degrés depuis le début des mesures en 1871.

… les émissions de CO2 par habitant en Suisse ont baissé de 40 % au cours des 30 dernières années – c’est donc possible.

… le 21e forum romand était neutre énergétiquement et climatiquement – mais était-il besoin de le préciser ?

… Caux Palace explique à ses hôtes combien les gestes simples du quotidien concernant l’éclairage, l’usage de l’eau, le recyclage des déchets … ont un impact énorme. « La meilleure économie d’énergie est celle que tout un chacun peut répéter chaque jour. »

… deux kilomètres de tuyauterie traversent les plus de 200 chambres de Caux Palace, interrompus par des vannes de radiateur. Christoph Keller, l’ancien responsable énergie, a réglé ces vannes individuellement pour un parfait débit selon la situation de la pièce, le nombre et la position des fenêtres. « Une température égale est ainsi assurée dans chaque chambres en évitant l’alignement de toute l’installation de chauffage sur la chambre la plus fraîche – ce qui mènerait à surchauffer les autres ».

… à ce jour, l’AEnEC a établi avec des entreprises 24 feuilles de route pour la décarbonation.

… les modérateurs et modératrices de l’AEnEC réalisent chaque semaine une trentaine de consultations en rapport avec la pénurie d’énergie.

Informations

Avec 430 participants venus de toute la Suisse, le Forum du 20ème anniversaire a permis de se remémorer deux décennies d’AEnEC, de tirer inspiration de présentations passionnantes sur le thème de la décarbonation et de regarder l’avenir avec détermination.

L’ESSENTIEL EN BREF

  • Après le Forum en ligne de l’année dernière depuis un Kursaal de Berne tristement vide, 430 participants de toute la Suisse ont investi cette année ce même Kursaal pour le Forum du 20ème anniversaire.
  • Outre des moments forts en émotions entre rétrospectives et perspectives, des experts de renom ont apporté des impulsions passionnantes sur le thème de la décarbonation, appuyées d’un message du président de la Confédération suisse, Guy Parmelin.
  • L’AEnEC soutiendra dorénavant les entreprises sur la voie du « zéro émission nette » avec sa nouvelle prestation, le « Plan Décarbonation », lancée lors du Forum.

L’odeur du café flottait déjà dans l’air du Kursaal de Berne ce matin du 10 novembre 2021 lorsque les quelque 430 participants sont arrivés peu à peu pour le Forum anniversaire de l’AEnEC. D’anciennes connaissances et nouveaux visages, salutations chaleureuses et premiers échanges : une ambiance conviviale, joyeuse après la traversée du désert, côté réjouissances, que nous a imposée la pandémie.

Peu après neuf heures, ouverture officielle, salutations d’usage puis succession de temps forts. Comment rendre compte de tout sans écrire un livre entier ? Allons-y plus simplement en évoquant ce 20e anniversaire en 20 clins d’oeil, concis. Bonne lecture !

  • « ALLONS-Y »
    Devise de la journée, « Allons-y » : plusieurs techniques ont été présentées, mêlant théorie et pratique, sur la manière d’atteindre le grand objectif « zéro émission nette d’ici 2050 ». « Bien des personnes très en vue en parlent à Glasgow, ici nous nous lançons », s’est réjouie Jacqueline Jakob dans son mot d’accueil.
  • 2001 ? IL S’EST PASSÉ BEAUCOUP DE CHOSES.
    2001 année sombre en Suisse aussi, comme l’a rappelé la co-présentatrice Nathalie Randin : attentat de Zoug, crash de Crossair, grounding de Swissair. Mais il est survenu aussi de bonnes choses : l’AEnEC a été fondée et c’est l’année où la directrice générale de l’AEnEC, Jacqueline Jakob, s’est mariée.
  • « TOUT EST UN PEU PLUS COMPLIQUÉ »
    En démarrant par ces mots, le co-présentateur Urs Gredig ne faisait pas allusion aux futurs défis énergétiques mais à l’organisation bilingue de ce 20ème Forum de l’AEnEC. Un défi que tous les participants ont relevé brillamment.
  • LA QUÊTE DE LA GLACE LA PLUS ANCIENNE
    La glace la plus ancienne du monde a 1,5 million d’années et se trouve en Antarctique. Le climatologue Thomas Stocker, en route pour le 6ème continent, a dû annuler sa participation au Forum, retardé par des quarantaines forcées. Son collègue, Thomas Frölicher, a repris au pied levé sa conférence.
  • LE STATU QUO N’EST PAS UNE OPTION
    Les scénarios dessinés par le climatologue et océanologue Thomas Frölicher ne sont pas roses : « Si nous n’agissons pas, nous aurons le même nombre de jours de chaleur à Genève à la fin de ce siècle qu’à Valence aujourd’hui », a-t-il prédit.
  • DÉFI ET OPPORTUNITÉ EN MÊME TEMPS
    Pour Thomas Frölicher, la protection du climat est un défi économique majeur, mais aussi une opportunité technique. Manhattan a bien réussi à se transformer d’hippodrome embouteillé de calèches en un vaste circuit automobile en 13 ans seulement, lors de la deuxième révolution industrielle.
  • HISTOIRES DE CABINETS
    Aujourd’hui membre de la direction, Rochus Burtscher s’était il y a 20 ans autoproclamé touche-à-tout. A l’AEnEC depuis ses débuts, il se souvient de son premier bureau avec une « tendresse » particulière : il était situé juste en face des toilettes. « Tout le monde passait devant moi. C’est ainsi que j’ai appris à connaître nombre de personnes passionnantes ».
  • LES TEMPS CHANGENT
    La vidéo rétrospective retraçant quelques étapes de l’histoire de l’AEnEC a permis de constater combien non seulement les tendances en matière d’économies d’énergie ont évolué, mais aussi les coiffures et les vêtements des conseillers AEnEC.
  • UN ARSENAL DE TECHNOLOGIES
    Nous ne pourrons atteindre l’objectif « zéro » qu’avec un arsenal de technologies différentes, le Forum l’a bien illustré. L’une est le stockage de l’énergie thermique. « Nous devons penser de manière systémique », a insisté le Dr Luca Baldini, maître de conférences à la ZHAW.
  • UNE PETITE EXCURSION DANS LE ROYAUME DES ANIMAUX
    « L’AEnEC ne fait pas que réunir des participants qui sont des bêtes de travail. Elle aime aussi croquer l’éléphant morceau par morceau », a imagé Jacqueline Jakob en dévoilant l’objectif ambitieux de la décarbonation étape par étape.
  • UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE APPELÉ CAROLINE
    Stéphane Vesin, chef de projet énergie chez ELSA Estavayer-Lait SA, a déclenché le plus gros éclat de rire du Forum. Chez ELSA, les installations de chaleur ont été baptisées de prénoms féminins, M. Vesin ne sait pourquoi. Ainsi, la plus grande, fonctionnant aux copeaux de bois, s’appelle Caroline.
  • CHAMPIONS DE LA PRÉCISION
    Les beaux résultats énergétiques obtenus en 20 ans ne sont pas les seuls à prouver que les entreprises participantes de l’AEnEC savent atteindre leurs objectifs avec précision. L’assistance est revenue des pauses à la minute près, comme le duo de modérateurs l’a fait remarquer tout au long de la journée.
  • FACILITER LES DÉCISIONS D’INVESTISSEMENT
    La méthode « MBenefits », développée par le Dr. Catherine Cooremans, vise à faciliter les décisions d’investissement entraînant des économies d’énergie en soulignant les bénéfices non énergétiques de ces investissements. Une approche futée qui parle en même temps le langage des techniciens, des commerciaux, des stratèges et des financiers.
  • DES POMPES À CHALEUR AU LIEU DE KAISERSCHMARRN
    Le Dr Veronika Wilk, venue tout spécialement d’Autriche, a dû répondre à de nombreuses questions après sa présentation sur les pompes à chaleur haute température pour les processus industriels. Il faut dire que cette technologie laisse entrevoir un grand avenir pour se libérer des combustibles fossiles.
  • LA VIE APRÈS LA MORT
    Il y a une vie après la mort pour les batteries de voiture électriques ! En tant qu’unités de stockage, ces batteries peuvent entamer un second cycle de service énergique, et intervenir dans la gestion des pics de consommation, a expliqué le Dr Daniel Klauser.
  • UN MESSAGE DU GOUVERNEMENT POUR CONCLURE
    En conclusion au Forum, le président de la Confédération suisse, Guy Parmelin, est monté sur scène et a remercié l’AEnEC et ses participants pour le travail réalisé. Que les économies d’énergie obtenues aient pu être comparées à ce que consomme un très long streaming sur Netflix n’a pas semblé être l’exemple qui a le plus inspiré M. Parmelin.
  • LA SOLUTION AUX NUITS BLANCHES
    L’objectif « zéro émission nette » d’ici à 2050 vous fait passer des nuits blanches ? Tranquillisez-vous, le nouveau produit de l’AEnEC « Plan Décarbonation » est voué à guider étape par étape les entreprises vers cet objectif avec anticipation et pragmatisme.
  • DEUX ANNIVERSAIRES EN MÊME TEMPS
    Il n’y avait pas que l’AEnEC à célébrer ce 10 novembre. Charles Weinmann, longtemps chef de secteur pour la Suisse romande et prédécesseur de Martin Kernen, fêtait également son anniversaire ce même jour.
  • PERSPECTIVES POUR L’ŒIL
    N’oublions pas un hommage au lieu. La vue magnifique sur les Alpes bernoises enneigées depuis le Kursaal de Berne a aussi été l’un des points forts de ce 20e Forum de l’AEnEC.
  • VIEILLIR ENSEMBLE
    « Le vieillissement ne mène pas toujours à un aussi beau résultat », s’est enthousiasmé M. Gredig dans son mot d’introduction. L’AEnEC peut prolonger fièrement sa success story et nous nous réjouissons de vieillir encore avec vous les 20 prochaines années !

A PROPOS:

Rochus Burtscher a rappelé ce mot de Bruno Oberle, alors directeur de l’OFEV : « L’AEnEC nous a tiré les marrons du feu ». En allemand, l’expression signifie « rendre un service ». En français, « tirer les marrons du feu » c’est tourner une situation à son profit. Le juste sens du compliment a pu échapper aux Romands du Forum.

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