Ce principe engendre une marge de manœuvre notamment pour l’atteinte des objectifs climatiques. Les entreprises sont libres de choisir la manière d’atteindre leur objectif : en s’engageant à améliorer leur performance énergétique ou alors en payant la taxe incitative sur le CO₂ sans rien changer. De fait, à ce jour, plus de 4000 entreprises ont décidé d’agir. Avec l’appui de l’AEnEC, elles ont conclu avec la Confédération une convention d’objectifs contraignante. Elles atteignent leurs objectifs de performance énergétique – toujours à la condition que les mesures prises pour y parvenir soient rentables – et se voient rembourser la taxe incitative.
La loi actuelle sur le CO₂, qui permet ce choix, est en vigueur jusqu’en 2020. Elle doit être révisée pour l’après-2020, le Parlement y travaille déjà d’arrache-pied. Si l’on veut poser les jalons pour 2030, le temps presse. Aujourd’hui, la combinaison de la convention d’objectifs et du remboursement fonctionne comme un stimulant – une impulsion qui met en marche l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les entreprises. Nous en sommes témoins en notre qualité d’organisme de mise en application issu de l’économie, présents sans relâche à leurs côtés. Avec la centaine d’ingénieurs et d’ingénieures que nous avons mandatés, nous mettons notre énergie et notre temps, notre professionnalisme et notre ouverture, notre passion et notre respect au service des écobilans et de la performance énergétique de nos participants. Car indépendamment de la révision totale de la loi sur le CO₂, une économie en phase avec l’environnement induit une dynamique positive.
Pour vous présenter comment la protection du climat s’inscrit dans l’avenir écologique et économique, notre magazine « Fokus » lève pour vous le voile sur notre travail. Ce numéro fait en particulier se rencontrer l’énergie et le temps. Nous vous souhaitons une excellente lecture !
Rudolf Minsch, président de l’AEnEC
Jacqueline Jakob, directrice de l’AEnEC